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Albert Laprade : une synthèse des arts

18 sept. 2025 - 19 sept. 2025

Informations pratiques

Pour la première fois, la Cité internationale rend hommage à l’un de ses architectes les plus emblématiques, auteur de quatre édifices sur le campus : la Fondation Abreu de Grancher (1933), la Résidence Lucien Paye (1951, ancienne Maison de la France d’outre-mer), la Maison du Maroc (1953) et l’Espace ouest (1954, ancien restaurant universitaire). Albert Laprade a profondément marqué le campus de son empreinte, de sa vision d’une architecture à la fois fonctionnelle et symbolique, pensée pour favoriser le vivre-ensemble à travers des espaces partagés et ouverts.

Architecte, urbaniste, dessinateur, paysagiste, écrivain, Albert Laprade (1883-1978) incarne une figure singulière du XXe siècle. Son œuvre échappe à tout classement catégoriel : elle dialogue avec les cultures, mêle modernité et tradition, et déploie une approche attentive à la fois aux formes, aux usages et aux contextes.

Ce colloque scientifique « Albert Laprade : une synthèse des arts » réunit des spécialistes venus présenter de multiples facettes de sa production : son travail au Maroc, sous l’égide d’Henri Prost, architecte en chef du Protectorat et d’Hubert Lyautey, qui témoigne d’une attention rare portée à l’environnement bâti et aux savoir-faire vernaculaires ; sa contribution au Musée des colonies, aujourd’hui Musée national de l’histoire de l’immigration ainsi que les maisons conçues à la Cité internationale, dans lesquelles résident encore aujourd’hui les témoins vivants de son projet d’universalité.

Un moment fort de ce programme sera justement la parole donnée à ces résidents, qui prolongent l’expérience quotidienne d’une architecture conçue pour accueillir, rassembler et favoriser les échanges entre les cultures – principes fondateurs de la Cité, que Laprade a su incarner avec subtilité et conviction.

A cette occasion, il s’agira également de mieux connaître les archives d’Albert Laprade, précieuses ressources pour comprendre la richesse de sa démarche et la diversité de ses engagements.

En croisant regards scientifiques, témoignages et documents inédits, ce colloque vise à faire émerger une compréhension renouvelée d’une œuvre à la fois patrimoniale et profondément actuelle.

 PROGRAMME DU JEUDI 18 SEPTEMBRE 2025 
Fondation Lucien Paye

17h30 | Ouverture du colloque
Jean-Marc Sauvé, président de la Cité internationale universitaire de Paris

Table ronde : l’architecte
Modératrice : Julie Peghini, directrice de la Fondation Lucien Paye
Jean-Baptiste Minnaert, historien de l’architecture
Maurice Culot, architecte, éditeur (Éditions AAM)
Claire Rosset, architecte et doctorante en architecture

18h30 | Visites de la Fondation Abreu de Grancher et de la Fondation Lucien Paye
Pascale Dejean, responsable de la valorisation du patrimoine de la Cité internationale universitaire de Paris
Eddy Vahanian, architecte DPLG
Résident(e)

19h30 | Cocktail

 

 PROGRAMME DU VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2025 

Matinée | Maison du Maroc

Ouverture
Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la Maire de Paris, chargée de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante

9h | Accueil par Mohamed Taourirte, directeur de la Fondation Maison du Maroc

Table ronde #1 : le Maroc
Modératrice : Nadya Rouizem Labied, architecte DPLG

Albert Laprade et les jardins du Maroc : entre mémoire et création
Mounia Bennani, paysagiste DPLG de l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles et docteure en géographie de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris
· En 1913, le Résident général Hubert Lyautey fait appel au paysagiste Jean-Claude-Nicolas Forestier, qui venait de publier un ouvrage sur les systèmes de parcs, pour imaginer les futures villes du Maroc, des villes modernes, vertes et aérée. Après quelques mois, Forestier remet  un rapport où il décrit les principes à adopter, en insistant sur la nécessité de préserver les jardins existants. Arrivé au Maroc en 1915, Albert Laprade poursuit le travail de Forestier. Il fait un inventaire détaillé des principaux jardins impériaux et se charge de la réalisation des jardins des nouvelles cités, avant que soit créé en 1921 le service des promenades et plantations du Maroc. Le parc Lyautey, qu’il aménage dès 1916 sur 30 ha au cœur de Casablanca, est son œuvre paysagère majeure. Le dessin géométrique dicte le tracé du tissu urbain, mettant en scène les grandes perspectives et de larges promenades plantées. A Rabat, il dessine les jardins de la résidence générale de Lyautey, réalise le jardin du Belvédère et complète le dessin du jardin d’Essais de Forestier. Ses jardins illustrent l’émergence d’un nouveau style de jardin marocain : un jardin moderne, mi-français mi-marocain d’inspiration Art-déco, qui trouvera écho à l’Exposition des arts décoratifs de 1925 à Paris et servira d’inspiration aux jardins des années 1920-30.


Albert Laprade au Maroc : une expérience de l’altérité en architecture

Jordane Thomas-Bellec, doctorant en histoire de l’architecture au CRH-LAVUE à l’ENSA Paris-Val de Seine
· Les premières années du Protectorat français au Maroc sont marquées par le dessein du Résident général Hubert Lyautey de faire de l’architecture un outil de la mise en application du nouveau modèle de société coloniale qu’il imagine. L’une des ambitions affichées par la résidence de France est alors de conserver la société marocaine (ses traditions, son patrimoine, son mode de vie).

Sous la direction d’Henri Prost, des agents du service d’architecture et des plans de villes, en charge des projets d’extensions urbaines et de villes nouvelles sont invités à sillonner le territoire marocain. Albert Laprade fait partie de ceux qui entreprendront le voyage comme une mission d’étude, documentée par des carnets riches de croquis et de relevés commentés. Outre les architectures religieuses et palatiales, il s’intéresse également aux bâtis plus ordinaires dont il livre des observations fines, qui s’éloignent de l’optique orientaliste esthétisante qui perdure dans l’entre-deux-guerres.
Ses travaux rendent visible une pratique de l’étude du territoire et des différents modes de l’habiter, en amont de la réalisation de grands projets du Protectorat des années 1920.

L’exemple d’Albert Laprade révèle un intérêt pour les architectures nord-africaines, au-delà des seuls arts décoratifs, que partagent sans doute nombre d’architectes contemporains de l’apogée des empires coloniaux européens. Il nous montre également comment l’étude et la compréhension d’autres modes de construire et d’habiter peuvent être un vecteur de renouveau dans l’architecture française au XXe siècle.

Intervention de
Marcos Carvalho-Canto, chargé d’études documentaires et responsable des restaurations – Centre d’archives d’architecture contemporaine de la Cité de l’architecture et du patrimoine

Albert Laprade au Maroc, un début de carrière décisif (1915-1920)
Bernard Toulier, historien de l’architecture, médaille d’or de l’Académie d’architecture section histoire de l’art (2020)
· Albert Laprade joue un rôle essentiel dans l’urbanisme et l’architecture du Protectorat français au Maroc, sous la direction d’Henri Prost et la tutelle du Résident général Lyautey et avec l’équipe de leurs collaborateurs. Il participe à des projets majeurs à Casablanca (quartier des Habous, parc Lyautey, phare d’El Hank) et à Rabat (« palais » du Résident général, jardins andalous) mais aussi à Kénitra et à Fédala. Ses principaux commanditaires sont l’administration coloniale mais aussi quelques particuliers pour lesquels il travaillera sur place ou en métropole durant plusieurs décennies. Laprade s’attache à intégrer les formes et savoir-faire marocains à des programmes modernes, ce qui influence durablement son œuvre en France. Il réalise de nombreux relevés d’architecture traditionnelle qui nourriront également ses futurs projets.  Son approche pionnière a marqué l’histoire de l’architecture du Protectorat et inspiré ses commandes ultérieures en métropole.

Pause

10h45 | Table ronde #2 : les archives d’Albert Laprade

Les archives Laprade, fonds d’architecte et archives familiales
David Peycéré, directeur du Centre d’archives d’architecture contemporaine et conservateur général du patrimoine

Les archives Laprade conservées aux Archives nationales
Magali Lacousse, conservatrice en chef du patrimoine, Archives nationales, département des archives privées
· Le département des archives privées aux Archives nationales comporte un pôle « architectes, associations, presse et entreprises », dont le fonds Albert Laprade (403 AP). Ce fonds considérable de près de 400 articles couvre l’activité professionnelle d’Albert Laprade : rénovations et urbanisme (Paris, Le Mans, Châteauroux, Lille), Musée de la France d’Outre-mer, usines et barrages (Roselend, Seyssel), fonctionnement de l’agence Laprade et rédaction de ses livres.

Le fonds contient aussi les travaux de (ou attribués à) René Sergent, comme les 99 rouleaux inédits classés en 2024. Il reste encore des documents non classés, mais identifiés, comme ceux relatifs à la Turquie (Ankara) et au Maroc (Rabat, Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech, Meknès, Oujda, etc.).

Afin de rendre les archives d’Albert Laprade directement accessibles à partir du site internet des archives nationales, un travail de mise en ligne des répertoires a été entrepris.

11h30 | Visite de la Maison du Maroc


Après-midi | Fondation Lucien Paye

14h | Accueil par la directrice de la maison, Julie Peghini

Table ronde #1 : Le palais de la porte dorée
Modératrice : Antonella Mastrorilli (à confirmer), architecte et docteur en histoire des sciences et des techniques

Être à la fois « de son temps » et « de toujours » : Albert Laprade ou l’art de la synthèse
Armand Coutard, chargé de conservation au Palais de la Porte Dorée
Laëtitia Ferreira, cheffe du service de la conservation architecturale

· Dans une note au maréchal Lyautey relative au musée permanent des Colonies en 1927, Albert Laprade propose, comme « réponses aux critiques possibles », un projet architectural de synthèse « susceptible de faire l’union des classiques et des modernes » : l’architecture évidemment procède un peu de « l’esprit nouveau » mais avec modération. La composition est tellement simple et pondérée qu’elle devrait paraître « pompier » aux « avancés ». La difficulté est d’ailleurs grande d’être à la fois « de son temps » et sinon de « toujours » du moins pas trop « mode ».

Dans un rapport de 1928, il évoque aussi un « style moderne assez neutre pour synthétiser toutes les régions de l’Empire et ne pas détonner dans l’ambiance de Paris ». La diversité des colonies est aussi figurée par une « grande tapisserie de pierre ».

L’insistance sur la simplicité et la neutralité du style permet à Laprade de prendre ses distances à la fois avec le modernisme de Le Corbusier, pourtant plébiscité par le maréchal Lyautey, et avec le « style colonial » des premiers projets de Léon Jaussely, afin de proposer une esthétique nouvelle.

Dans une première intervention, nous verrons comment cet art de la synthèse se manifeste dans le programme architectural du Palais de la Porte Dorée, à travers son péristyle, sa toiture et l’agencement de ses espaces intérieurs. Nous nous intéresserons aussi à la validation de la commande architecturale par les organisateurs de l’Exposition coloniale, qui est révélateur de « l’esprit de conciliation » d’Albert Laprade.

Dans une seconde intervention, nous pencherons sur les relations sincères qui se tissent entre Albert Laprade et les artistes du Palais (Alfred Janniot, Pierre-Henri Ducos de la Haille, Louis Bouquet, André et Ivanna Lemaître…). Ces relations, parfois conflictuelles, se fondent sur une recherche d’équilibre entre liberté créatrice et propagande coloniale. A contrario, les rapports pratiques et utilitaires qu’entretient Albert Laprade avec les décorateurs (Jacques Émile Ruhlmann, Eugène Printz, Raymond Subes…) témoignent plutôt du lien consubstantiel qui existe pour lui entre les arts décoratifs et l’architecture.

Pause

Table ronde #2 : la Cité internationale universitaire de Paris 

Albert Laprade et la Cité internationale : le Maroc comme trait d’union ?
Brigitte Blanc,
conservatrice en chef du patrimoine, auteur d’une étude d’inventaire sur le patrimoine architectural de la Cité internationale
· Si l’on cherche à comprendre pourquoi Albert Laprade s’est vu confier les chantiers des maisons de Cuba, du Maroc et de la France d’outre-mer, on découvre toute la gamme de critères ayant orienté la sélection des architectes de la Cité internationale : notoriété, réseaux professionnels et amicaux, spécialisation dans un type d’ouvrage ou concours. Toutefois, ces critères se conjuguent avec un élément qui semble déterminant dans les trois cas : l’expérience de Laprade au Maroc, au début de sa carrière d’architecte, aux côtés du général Lyautey et d’Henri Prost, urbaniste en chef du protectorat. Les liens qu’il a tissés à Rabat et Casablanca à la fin de la Première Guerre mondiale apparaissent comme le dénominateur commun des commandes qu’il a obtenues à la Cité entre les années trente et cinquante.

Albert Laprade à la Cité internationale, ou du marquage identitaire de l’architecture fonctionnelle (Maison de Cuba et Maison de la France d’outre-mer)
Christine Mengin
· Au cours de sa prolifique carrière, Albert Laprade s’est vu confier la réalisation de plusieurs bâtiments au sein de la Cité universitaire. À la lumière de deux résidences, la Fondation Abreu de Grancher (ancienne Maison de Cuba) et la Résidence Lucien Paye (ancienne Maison de la France d’Outre-mer), cette intervention se propose d’examiner la réponse de l’architecte au programme fonctionnel du logement étudiant. Elle s’intéressera aussi à la demande institutionnelle et au contexte géopolitique ayant présidé à l’édification de ces deux résidences, ainsi qu’à la façon dont l’architecte a utilisé le décor pour évoquer la région d’origine des étudiants venus s’instruire dans la Ville-lumière.

 

Fondation Abreu de Grancher : tout a été régénéré et semble ne pas avoir subi de changement
Eddy Vahanian,
architecte DPLG
· Une étude en partenariat avec l’atelier parisien d’urbanisme (APUR) sur les opportunités de liens et extensions du territoire de la Cité internationale a été l’occasion de revenir sur le site. Après de multiples concours, il nous a été confié la première intervention sur la Maison de Cuba depuis sa construction, déjà jugée d’un confort si moderne à l’origine.
Ce qui se voit, par une analyse générative approfondie, historique et architecturale de la morphologie comme la technicité, nous a convaincu de la nécessité d’une approche par inserts contemporains en seconde couche.
Ce qui se cache n’a été révélé que par la très lourde phase opérationnelle. La puissante enveloppe de pierre, comme la rationalité intérieure, relèvent d’une écriture architecturale expressive, celle d’Albert Laprade. Ses caractéristiques et matérialité, ont imposé respect et mise en valeur des plus attentifs.

Les mobilisations étudiantes à la Maison de la France d’Outre-mer, maison de l’Afrique – désormais Fondation Lucien Paye
Françoise Blum,
ingénieure de recherche émérite (CNRS) au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains
· La maison fut en effet un des hauts lieux de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF) et connut de multiples contestations visant notamment une gouvernance que les étudiants africains jugeaient par trop coloniale. Ils souhaitèrent notamment un directeur africain, ce qui advint avec Damien Agboton, mais s’insurgèrent quand même contre lui. Assemblées générales, occupations, grèves des loyers se succédèrent dans une maison accueillant par ailleurs de très nombreux clandestins. 1968 en fut l’apogée. Et cela jusqu’à la reprise en main de 1972.

17h15 | Table ronde #3 : la parole aux résidents et alumni (Fondation Abreu de Grancher, Fondation Lucien Paye et Fondation Maison du Maroc)

Modératrice : Ana Paixão, directrice de l’hébergement de la Cité internationale universitaire de Paris

Daniel Abidjo, doctorant en études patrimoniales : La résidence de la Fondation Lucien Paye : un espace de vie, un lieu de mémoire pour les étudiants
· La Fondation Lucien Paye, qui accueille de nombreux étudiants, n’est pas seulement un lieu de résidence mais un véritable espace de socialisation et de partage. Cette intervention explore l’expérience quotidienne des étudiants qui y vivent, en mettant l’accent sur les dynamiques de vie collective, l’importance du lieu en tant que témoin de leur parcours académique, et les interactions entre l’architecture et la vie étudiante. En s’appuyant sur un témoignage personnel et des observations de terrain, cette présentation interroge comment l’architecture d’un lieu, à travers ses espaces de vie, contribue à la formation identitaire et à la mémoire collective des étudiants.

Sidoine Ahoton, étudiante en master

Et des résidents de la Maison du Maroc

17h15 | Clôture


Comité scientifique

Mohamed Badiche, responsable des actions culturelles de la Fondation Maison du Maroc ;
Brigitte Blanc, conservatrice en chef du patrimoine, auteur d’une étude d’inventaire sur le patrimoine architectural de la Cité internationale;
Marcos Carvalho-Canto, chargé d’études documentaires et responsable des restaurations – Centre d’archives d’architecture contemporaine de la Cité de l’architecture et du patrimoine;
Armand Coutard, chargé de conservation, établissement public du Palais de la Porte Dorée ;
Pascale Dejean, responsable de la valorisation du patrimoine de la Cité internationale universitaire de Paris ;
Hubert Ducou-Lepointe, directeur de la Fondation Abreu de Grancher ;
Laëtitia Ferreira ;
Magali Lacousse, Archives nationales, département des archives privées ;
Vincent Mallard, directeur du patrimoine de la Cité internationale ;
Antonella Mastrorilli, architecte et docteur en histoire des sciences et des techniques ;
Jean-Baptiste Minnaert, professeur d’histoire de l’art contemporain, Sorbonne Université ;
Julie Peghini, directrice de la Fondation Lucien Paye ;
David Peycéré, – Centre d’archives d’architecture contemporaine de la Cité de l’architecture et du patrimoine ;
Mohamed Taourirte, directeur de la Fondation Maison du Maroc ;
Jordane Thomas-Bellec, doctorant en histoire de l’architecture au CRH-LAVUE à l’ENSA Paris-Val de Seine.

Sous l’impulsion de la Maison du Maroc, de la Fondation Lucien Paye et du Centre du patrimoine de la Cité internationale.

Sous l’impulsion de la Maison du Maroc, de la Fondation Lucien Paye et du Centre du patrimoine de la Cité internationale.

Organisé par

Date

Jeudi 18 et vendredi 19 septembre 2025

Horaires

Jeudi, de 17h30 à 20h
Vendredi, de 10h à 18h

Tarifs

Gratuit
Entrée libre
Dans la limite des places disponibles

Infos

Jeudi, le colloque se tiendra à la Fondation Lucien Paye.
Le vendredi matin, à la Fondation Maison du Maroc puis à la Fondation Lucien Paye, l’après-midi.

Fondation Lucien Paye

Maison du Maroc

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