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Les parcelles rompues d’un bois

24 sept. 2022 - 30 nov. 2022

Informations pratiques

L’exposition « Les parcelles rompues d’un bois » se tient dans le cadre du Festival Les bienfaits des arbres.

« Amalia Laurent se propose de dégager le lieu rêvé, celui qui se cachait derrière le visible. Elle place ainsi le visiteur dans un état de rêverie éveillée, et le  décor, comme gondolé à force de servir, se dérobe face aux tableaux sylvestres que le regard rencontre. Il s’agirait donc de dégager un intervalle éphémère, de dévoiler la fragilité de l’espace tel que nous le vivons : comme toujours inscrit dans un temps que l’artiste se plaît ici à suspendre. L’œuvre se place au bord de  l’imaginaire qu’elle suscite : on se figure l’artiste travaillant ses batiks selon la tradition javanaise au milieu des arbres qui lui ont inspirés ses motifs ; mais aussi  d’une perspective plus inquiétante, celle de ne trouver qu’un désert derrière les fenêtres entrouvertes (…). Autrement dit, d’être mis face au risque de ne rien voir  d’autre que ce qui est perçu par nos sens. »
Rémi Guezodje

Biographie
Amalia Laurent est née en 1992 en France d’une mère javanaise et d’un père languedocien. Elle vit et travaille entre Paris et Nîmes. Elle fut diplômée du Royal  College of Art (Londres, UK) en 2018 et de l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg (FR) en 2015.Elle réalise actuellement une recherche autour des liens  entre dispositions architecturales et pratiques processionnelles à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).

Elle aborde des thèmes topographiques, géographiques et cartographiques à la fois réels et fantasmés. Son obsession pour les réalités alternatives a donné  naissance à un corpus d’œuvres – installations, performances, sculptures, teintures – qui rend tangibles les frontières entre monde réel et mondes parallèles.  Empruntes de mysticisme, ses œuvres suggèrent l’existence d’un monde invisible superposé au nôtre.

L’art textile et les techniques d’impression prédominent dans son œuvre, intégrant les richesses d’une culture francoindonésienne. Le Batik, technique  indonésienne d’impression sur tissu, est un leitmotiv de mes réalisations. C’est l’artiste Mas Tatang, maitre de Batik à Tembi, en Indonésie, qui lui a transmis  la philosophie et le savoir-faire du Batik. Elle comprend la technique ancestrale du Batik dans toute sa contemporanéité, comme la projection d’un territoire, la carte composée de signes à décoder, ou le support d’un dialogue entre l’Histoire et les histoires.

Elle forme un duo depuis 2016 avec l’architecte Delphine Roque sous le personnage fictif de Laurent Roque. Une exposition annuelle, appelée A Room You  May Have Missed, est mise en place chaque année dans différentes villes comme Londres en mai 2018 ou Paris en mai 2019 avec la commissaire d’exposition  et écrivaine Jessica Freeman-Attwood, le photographe Fabien Silvestre-Suzor ou encore la musicienne Franco-brésilienne Yndi Da Silva. La troisième édition  de A Room You May Have Missed se déroulera à Milan en mai 2021, et à Berlin en mai 2022 avec la commissaire d’exposition Linnéa Bake. Amalia Laurent  forme également un duo avec le critique d’art et médiateur Rémi Guezodje depuis 2019. Ils travaillent en étroite collaboration depuis leur rencontre afin de questionner la relation ambiguë de l’oeuvre à son discours et inversement en s’invitant mutuellement sur divers projets.

Depuis son retour en France en 2018, elle fait partie de l’association Pantcha Indra et joue dans le groupe de musique de Gamelan Javanais appelé Genthasari.  Ils ont eu l’occasion de jouer dans divers institutions comme la Philarmonie de Paris, le musée du Quai Branly, le musée Guimet ou encore le théâtre du  Châtelet.

Date

Du samedi 24 septembre au mercredi 30 novembre 2022

Horaires

De 8h à 21h

Tarifs

Entrée libre et gratuite

Infos

Rendez-vous dans le hall de la Maison internationale

Maison internationale

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