Entre les études mémorielles, postcoloniales et de genre
28 mars 2019
Journée d'étude : Entre les études mémorielles, postcoloniales et de genre
organisée par le Collège International de Philosophie et la revue Mémoires en jeu, dans le cadre de la convention avec le Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS - EA 4280) et l’ Université Clermont Auvergne ainsi qu'avec leurs soutiens, en coopération avec la Maison Heinrich Heine
Lors de cette journée d’étude, il s’agit de s’interroger sur les compatibilités et incompatibilités entre ces trois champs d’études éminemment contemporains qui ont chacun pour objet les violences perpétrées sur des groupes minoritaires, diasporiques ou dominés. Si les études mémorielles prennent en compte les violences coloniales et la construction de leur mémoire, elles ont des difficultés à entrer en dialogue avec les études postcoloniales. Plusieurs polémiques en cours dans le monde anglo-saxon et un certain nombre d’évitements dans le monde francophone font se poser la question d’un cloisonnement équivalent aux frontières disciplinaires que l’on déplore souvent dans le monde académique des Sciences humaines et sociales. Par ailleurs, les études de genre ne sont pas fréquemment invitées dans ces échanges alors que nombreuses sont les violences historiques qui recèlent de fortes caractéristiques de genre relevant de données culturelles (domination masculine, violences sexuelles, discriminations homophobes, etc.). Comment ces champs d’études qui semblent échapper aux étroits cloisonnements disciplinaires peuvent-ils paraître, dans leur discours et leur méthode, relativement hermétiques les uns aux autres, alors qu’ils partagent des objets similaires, et des questionnements historiques, culturels et sociaux communs sur les violences collectives de notre temps ? Cette journée d’étude inclura également des études de cas (mémoire de violences sexuelles lors de l’occupation japonaise en Corée, colonisation des territoires de l’Est par le IIIe Reich) se prêtant à ce triple éclairage et fera le point sur les places et fonctions réservées au témoin et au témoignage dans ces différents champs.
intervenants : Chloé Chaudet, Clermont Auvergne / CELIS, Mateusz Chmurski, Sorbonne Univ., Stef Craps, Univ. de Gand, Belgique, Charles Forsdik, Univ. de Liverpool, Royaume Uni, Luba Jurgenson, Sorbonne Univ., Philippe Mesnard, Clermont Auvergne / CELIS, Jean-Marc Moura, Paris Nanterre, Anne Tomiche, Sorbonne Univ., Cécile Rousselet, Sorbonne Univ., Max Silverman, Univ. de Leeds, UK, Anne Castaing, CNRS.
organisée par le Collège International de Philosophie et la revue Mémoires en jeu, dans le cadre de la convention avec le Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS - EA 4280) et l’ Université Clermont Auvergne ainsi qu'avec leurs soutiens, en coopération avec la Maison Heinrich Heine
Lors de cette journée d’étude, il s’agit de s’interroger sur les compatibilités et incompatibilités entre ces trois champs d’études éminemment contemporains qui ont chacun pour objet les violences perpétrées sur des groupes minoritaires, diasporiques ou dominés. Si les études mémorielles prennent en compte les violences coloniales et la construction de leur mémoire, elles ont des difficultés à entrer en dialogue avec les études postcoloniales. Plusieurs polémiques en cours dans le monde anglo-saxon et un certain nombre d’évitements dans le monde francophone font se poser la question d’un cloisonnement équivalent aux frontières disciplinaires que l’on déplore souvent dans le monde académique des Sciences humaines et sociales. Par ailleurs, les études de genre ne sont pas fréquemment invitées dans ces échanges alors que nombreuses sont les violences historiques qui recèlent de fortes caractéristiques de genre relevant de données culturelles (domination masculine, violences sexuelles, discriminations homophobes, etc.). Comment ces champs d’études qui semblent échapper aux étroits cloisonnements disciplinaires peuvent-ils paraître, dans leur discours et leur méthode, relativement hermétiques les uns aux autres, alors qu’ils partagent des objets similaires, et des questionnements historiques, culturels et sociaux communs sur les violences collectives de notre temps ? Cette journée d’étude inclura également des études de cas (mémoire de violences sexuelles lors de l’occupation japonaise en Corée, colonisation des territoires de l’Est par le IIIe Reich) se prêtant à ce triple éclairage et fera le point sur les places et fonctions réservées au témoin et au témoignage dans ces différents champs.
intervenants : Chloé Chaudet, Clermont Auvergne / CELIS, Mateusz Chmurski, Sorbonne Univ., Stef Craps, Univ. de Gand, Belgique, Charles Forsdik, Univ. de Liverpool, Royaume Uni, Luba Jurgenson, Sorbonne Univ., Philippe Mesnard, Clermont Auvergne / CELIS, Jean-Marc Moura, Paris Nanterre, Anne Tomiche, Sorbonne Univ., Cécile Rousselet, Sorbonne Univ., Max Silverman, Univ. de Leeds, UK, Anne Castaing, CNRS.
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9h00-18h30Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles