Endométriose : une violence silencieuse

La Maison des étudiants canadiens organise un colloque, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Douleurs pelviennes invalidantes, fatigue chronique, infertilité… L’endométriose touche 1 femme sur 10 dans le monde. Cependant, le délai de diagnostic est de 7 ans en moyenne, la rendant une « maladie silencieuse ». Il est temps d’en parler.

Pour cela, la maison a réuni quatre chercheurs.euses spécialisés en endométriose, appartenant au groupe de recherche ComPaRe-Endométriose :

Titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université d’Alger et d’une maîtrise en sciences cliniques de l’université de Sherbrooke, Nadjib Mokraoui (résident à la Maison des étudiants canadiens) a travaillé au sein des équipes de recherches de l’université McGill, à Montréal, avant d’orienter ses recherches vers l’étude de l’endométriose pour compléter un doctorat en épidémiologie et santé publique à l’université Paris-Saclay.

Solène Gouesbet est infirmière, diplômée d’un Master de Santé Publique (EHESP) et docteure en Santé Publique, spécialisée en épidémiologie. Son travail de recherche porte sur la sévérité des douleurs de l’endométriose et l’amélioration de la prise en charge.

Zélia Breton est diplômée d’un master en démographie et poursuit sa deuxième année de thèse en santé publique, spécialisation en épidémiologie.Elle travaille sur la qualité de vie avec l’endométriose et la prise en charge de la maladie.

Hélène Amazouz est infirmière et docteure en épidémiologie de l’Université Paris Cité. Ses recherches portent sur les facteurs de risque environnementaux et alimentaire et leurs liens avec la santé des femmes dans différentes cohortes épidémiologiques.

Le colloque sera accompagné d’une projection du court-métrage Endo Girl, de Sophia Bender.