Collin/Macé – Gauthier/Toul I IMPROMPTISSIMO #4

Alexis Collin

C’est à l’âge de sept ans qu’Alexis découvre l’accordéon et décide d’apprendre à en jouer. Il suivra des cours au conservatoire de Châteauroux avec Monique Penant- Lepetitdidier, puis plus tard avec l’accordéoniste Raouf Wahba qui l’initie au jazz. Après des études d’ingénieur, Alexis se consacre pleinement à la musique. Il étudie à l’EDIM de Cachan et au conservatoire de Bourg-la-Reine où il obtient un DEM de Jazz. Parallèlement, il joue et compose pour une formation de chansons françaises avec laquelle il enregistre deux albums. Il évolue aussi bien en solo, en duo que dans des grandes formations jazz comme Ghost Rhythms (lauréat Jazz à la Défense et Trophée Sunside) avec qui il enregistre 4 albums, dont deux sur le label américain Cuneiform Records. Il a joué également pour le théâtre, dans un Cyrano de Bergerac mis en scène par Damien Luce (Prix du meilleur spectacle tout public aux P’tits Molières 2017). Il forme actuellement avec la chanteuse Lena Brisson un duo qui navigue entre airs d’opéra et chansons françaises, le plaçant principalement en position d’accompagnateur mais aussi de chanteur, soliste ou compositeur de pièces de musique électronique. Avec Lena et Justine Roi (mise en scène, compagnie Les Spécimens), ils ont monté le spectacle « Kaléidoscope », qui à été créé en Avril 2023 sur une invitation du théâtre de l’Avant Seine à Colombes. Au sein du groupe Belleville Raag, trio de musique indienne, Alexis explore les possibilités de l’accordéon dans la musique classique et populaire du Nord de l’Inde. Cette musique présente de nombreux points communs avec le Jazz, notamment par la place laissée à l’improvisation et aux jeux rythmiques. Proche du collectif des Fondeurs de Sons il a notamment été programmé dans la série de concert Solo e Contorno, avec le guitariste Jean-Philippe Saulou et le saxophoniste Quentin Rollet. Alexis n’a de cesse de chercher des nouveaux terrains d’expression grâce aux ressources musicales et sonore de l’accordéon.

Tristan Macé

Tristan Macé a travaillé à plusieurs reprises pour des installations de plasticiens, parmi lesquels Corinne Cattai et Jérôme Zonder. Il a également composé pour le théâtre (La plus forte de Strindberg, mise en scène Elsa Imbert), pour la chorégraphe Jessica Bonamy, et a écrit une partie de la musique du film de Clotilde Rullaud, XXY. (https://clotilde.art/work/xxy/) Au disque, ses compositions peuvent s’entendre notamment sur Etrangement bleu, (élu ”disque d’émoi” CitizenJazz, et parmi les ”disques de l’année” 2011) opéra pour ensemble jazz et quatuor vocal, d’après City of Glass de Paul Auster, et Réels, pour quartet et voix, à partir de ses propres poèmes. Il a également signé un morceau pour l’album collectif des Allumés du Jazz. Il travaille actuellement à la composition d’un quintette pour quatuor à cordes et clarinette basse, commande de la soliste Annelise Clément. Après de longues années au piano, Tristan Macé se consacre depuis 2006 au bandonéon unisonore, instrument qu’il sort du tango pour l’emmener vers la musique improvisée et le jazz de création. Formé auprès d’Olivier Manoury, il a consacré à son instrument un important album solo, intitulé Ensimismado, marathon de vingt- cinq études et une heure trente de musique, édité en tirage limité par La Martiennerie — acquis par la fondation Louis Vuitton. Tristan Macé a participé à plusieurs ensemble de Soundpainting : en quartet avec François Jeanneau et Walter Thompson, en grand ensemble avec l’orchestre Amalgammes, etc. Il a pu occasionnellement se produire en duo avec Joëlle Léandre et Vincent Peirani. Ses ensembles les plus notables de ces dernières années sont Etrangement bleu pour l’album du même nom (treize musiciens dont quatre chanteurs), l’ensemble à géométrie variable Illaps (où sont passés François Merville, Hubert Dupont, Vincent Lê Quang entre autres), le trio Fire Works avec Cyril Hernandez, etc. Actuellement, en dehors du TM4, il collabore occasionnellement au collectif des Fondeurs de sons et multiplie les collaborations en musique improvisée

Marguerite Gauthier

Clarinettiste de formation classique, Marguerite Gauthier s’intéresse depuis plusieurs années aux pratiques qui s’attachent à questionner les apprentissages et les rapports à l’instrument ainsi qu’au corps. S’étant formée auprès d’Isabelle Duthoit et Jacques Di Donato, elle s’est également initiée au jazz contemporain avec Dominique Pifarely. Elle fait partie des membres fondateurs des Arts à Gahard (35), un festival mélangeant musiques traditionnelles et improvisées qui a, pendant près de vingt ans, vu se succéder, entre autres, Lê Quan Ninh, Guillaume Roy, Hélène Labarrière, Michel Doneda, Aida Nosrat, Jean-Luc Cappozzo, Christian Wolfarth… Elle développe aujourd’hui un langage personnel à travers le travail avec Corpuscule P, un collectif rennais qui lie musique et danse ainsi que dans le travail de musique improvisée libre avec le trio contrebasse-violon-clarinette Les Arènes ou avec le duo batterie-clarinette Fric-Frac.

Erwin Toul

Musicien batteur et compositeur, Erwin Toul multiplie les collaborations avec des artistes et compagnies venant de divers horizons et compose des bandes sonores pour la danse, théâtre et marionnettes. Explorant une « batterie altérée », il mêle musique improvisée et traitement sonore électroacoustique. Il est également régisseur et ingénieur son, développant une expertise technique en complément de son parcours artistique. Il joue dans plusieurs groupes et ensembles aux styles variés