Cette séance du ciné-club présente quatre courts métrages de signataires du Manifeste d‘Oberhausen qui ont marqué les débuts du nouveau cinéma allemand.
„…GEIST UND EIN WENIG GLÜCK“
(De l’esprit et un peu de chance) d’Ulrich Schamoni
RFA 1965, 31 mn., n/b, vostfr
avec Ferdinand Khittl, Haro Senft et Peter Bamberger
« Ce fut une explosion qui était devenue inévitable », raconte l’historien du cinéma Ulrich Gregor à propos du 28 février 1962. Ce jour-là, Hansjürgen Pohland profite du Festival du court métrage d’Oberhausen pour publier un manifeste intitulé « Le cinéma de Papa est mort » avec Alexander Kluge, Herbert Vesely, Wolf Wirth et bien d’autres. Ces jeunes professionnels du cinéma réclament une rupture avec les conditions de production de l’époque, pour sortir le secteur de la léthargie et préparer la naissance d’un nouveau cinéma allemand sur le modèle de la Nouvelle Vague en France. Rassemblant des longs et courts métrages pour certains inédits en France, ce ciné-club propose un aperçu des débuts de Hansjürgen Pohland et des signataires du Manifeste d‘Oberhausen, qui ont ouvert la voie à un cinéma allemand résolument moderne et audacieux.