Au départ, un objet et un lieu venus des siècles passés. L’objet : les Vénus anatomiques, ces femmes de cire, étonnamment réalistes, qui se démontent pour révéler au spectateur l’intérieur du corps humain.
Le lieu : les architectures circulaires où, à l’époque moderne, s’accomplissaient les dissections. Dans les gradins se pressaient des étudiants en médecine, mais aussi des mondains en quête de distractions, des voyeurs venus se rincer l’œil, des curieux avides de découvrir les mystères de la Création.
Sur ce modèle, Boris Gibé a conçu son propre panopticum. Il y réinvente une cérémonie anatomique, doublée d’une expérience culinaire. Autour d’une Vénus de son invention, à la fois objet et sujet, le circassien crée un spectacle envoûtant, qui fait vaciller les frontières du féminin et du masculin, du vivant et de l’inerte, du bizarre et du sublime, et où atomes, organes et corps entrent dans une fascinante sarabande aux résonnances cosmiques.
conception, mise en scène et interprétation Boris Gibé / Cie Les choses de rien
regard extérieur Elsa Dourdet
regard chorégraphique Aragorn Boulanger
conseil dramaturgique Taïcyr Fadel
réalisation sonore Olivier Pfeiffer
réalisation lumière Victor Egéa
réalisation accessoires anatomiques Audrey Veyrac
effets spatiaux Arnaud Paquotte
conception technique et construction machinerie Florian Wenger
conception technique du gradin anatomique Clara Gay-Bellile et Charles Bédin
construction gradin anatomique Quentin Alart, Adrien Alessandrini, Armand Barbet, Eric Capuano, Thomas Chassagny, Clément Delage, Daniel Ferreira, Baptiste Lachuga et Laurent Mulowsky
• Stagiaires – Ilona Dinis, Lena Bedel et Martina Monnichi
et en tournée, manipulation Marion Boire
cuisine Julien Lechevin
régie technique Olivier Pfeiffer